Le plus ancien : Boston
Le marathon de Boston est de très loin le plus vieux marathon annuel parmi les sept grandes courses de l’année. Il a lieu depuis 1897 dans la ville du Massachussets. Soit 110 ans avant le petit dernier, le marathon de Tokyo, dont la première édition a été courue le 18 mars 2007. Entre ces deux extrêmes, Berlin (1974), Paris (1976), Chicago (1977) et Londres (1981) complètent la liste.
Le plus couru : New York
Avec plus de 50 000 coureurs au départ de l’édition 2015, le marathon de New York s’est encore affirmé comme la course rassemblant le plus de participants. La ville américaine a largement devancé Paris (41 342) et Londres (38 262). Le taux de réussite à l’arrivée est excellent pour les 7 courses, de 98,8% à New York à 96,5% à Tokyo.
Le plus populaire : New York
L’un ne va pas sans l’autre. Très prisé par les sportifs, le marathon de New York attire aussi un grand nombre de spectateurs. Ils sont un peu plus de deux millions à suivre l’événement chaque année. Il est suivi par Chicago (1,7 million en 2014) et Tokyo (environ 1,5 million). Paris est nettement distancé. Pour la quarantième édition ce dimanche, 250 000 personnes sont attendues le long du parcours.
Le plus précoce : Tokyo
Dans le calendrier des coureurs, la capitale japonaise arrive en tête. Le marathon de Tokyo est organisé chaque année fin février. L’année 2016 n’a pas fait exception : le 28 février dernier, l’Ethiopien Feyisa Lilesa et la Kenyane Helah Kiprop se sont adjugés l’épreuve. La course japonaise est suivie, en avril, par Paris, Londres et Boston, avant les retardataires, New York et Chicago. Organisées respectivement en octobre et en novembre, les deux courses américaines sont les plus tardives.
Le plus rapide : Berlin
Pour battre le record du monde du marathon, il est fortement recommandé de courir à Berlin. Depuis la création de l’épreuve, la meilleure marque de la planète est tombée à dix reprises dans la capitale allemande : sept fois chez les hommes et trois fois chez les femmes. La raison ? Le parcours berlinois est entièrement plat, à la différence des autres courses, qui offrent un léger dénivelé. Les six derniers records masculins y ont été établis depuis 2003. Le dernier en date : celui du Kenyan Eliud Kipchoge, l’actuel détenteur du record avec un temps de 2 h 1 min 39s en 2018. Chez les femmes, Paula Radcliffe conserve le sien depuis 2003 à Londres (2 h 15 min 25 s). Sur les sept marathons majeurs, Tokyo, Paris et New York n’ont jamais enregistré de record mondial.
Il a manqué 148 mètres. Lors de l’édition 1981, l’Américain Alberto Salazar arrive en tête avec un temps canon : 2 heures 8 minutes et 13 secondes. Avec 20 secondes d’avance sur la marque de l’Australien Derek Clayton, il s’offre un nouveau record du monde… pendant quelques minutes. Après une nouvelle mesure du tracé, les organisateurs se rendent compte que la course ne fait «que» 42,047 km. Trop peu pour un marathon, qui doit respecter à la lettre les 42,195 km. La performance d’Alberto Salazar n’est pas homologuée. New York a laissé passer son record du monde.
Alberto Salazar sur le podium du marathon de New York 1981.